Balado: E. Leger | Souvenirs de patinage par S. Milton | La « Tournée Merci Canada » | Baldé et Rochette aux Internationaux Patinage Canada 2018

Archiviste de Patinage Canada – Emery Leger

Membres du Comité du Temple de la renommée, Diane Imrie, discute avec Emery Leger, achiviste de Patinage Canada, de la collection de photographies, médailles, trophées, costumes et films de Patinage Canada… et beaucoup plus.

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Conformément à notre thème de souvenirs de début de saison, en voici quelques-uns de Steve Milton, récemment intronisé au Temple de la renommée et l’un des chroniqueurs du patinage les plus prolifiques et renommés du secteur médiatique

Souvenirs de patinage – Rédigé par Steve Milton

J’ai une confession à faire à propos du début de la saison de compétitions de patinage artistique, au cours des premières années de ma carrière de journaliste.

Je n’avais aucune idée de ce que je regardais.

Et, ceci, après même plusieurs années d’être généralement considéré comme un « journaliste expert en patinage artistique ». Je pense que c’était une appellation relative, parce qu’il n’y avait aucun site Web ou blogue spécialisé à la fin des années 70 et au début des années 80, et la plupart des membres des médias de grande diffusion qui couvraient d’autres sports, comme mes collègues et moi-même le faisions, ignoraient en quoi consistait un Salchow.

Je savais de quoi il s’agissait, mais pendant presque toute la première décennie, à l’automne il me fallait toujours quelques semaines de temps pour me préparer — ou comme on dirait aussi, de me bourrer le crâne ou de tricher — pour me remettre dans le bain ou même de démarrer à partir du point mort.

Pour un gars qui ne fait pas de patinage artistique, j’y avais été exposé assez tôt (à l’âge de 17 ans), mais je n’avais pas pratiqué le sport en grandissant. Je n’ai jamais exécuté de boucle ou regardé 1 million de flips, donc le patinage n’était pas profondément enraciné en moi. Je ne reconnaissais pas instantanément les éléments ni n’avait un sens inné me permettant de les identifier. Aucune profonde reconnaissance de cinq des six sauts.

L’Axel, dont l’entrée était d’une évidence aveuglante, faisait exception à la règle, surtout parce que je passais tellement de temps avec Brian Orser, dont le second prénom était Axel.

Chaque année, je parvenais enfin à cette reconnaissance — ou à autant de reconnaissance qu’un non‑patineur ne parviendrait jamais — à la mi-saison, généralement aux Championnats canadiens ou juste après leur tenue.

Mais, sans une constante répétition, j’oubliais absolument tout durant le printemps et l’été. En septembre, cinq sauts distincts avaient tous l’air à nouveau de la même tornade humaine.

À l’époque, il n’existait que de peu de compétitions pour permettre à un étranger de reconnaître à nouveau les sauts à première vue et très peu d’émissions de patinage à la télévision. Il n’y avait pas d’Internet qui permettait de regarder le patinage, maintes et maintes fois, pour aider votre mémoire musculaire mentale du patinage à se remettre en marche, sans que personne ne s’en rende compte. Alors, quand vous redeveniez stupide, vous l’étiez vraiment.

Nous n’avions pas d’aide-mémoire comme ceux que fournissent à présent les organisateurs à chaque journaliste et à chaque événement, précisant quels éléments chaque patineur exécutera et dans quel ordre. C’est moi qui étais cet aide-mémoire pour tant de mes amis rédacteurs et tous les journalistes profanes de patinage, à qui leurs patrons leur avaient conseillé de se tenir à mes côtés.

Et, chaque automne, j’avais peur d’être découvert.

Je savais qu’aux compétitions Skate America ou Skate Canada, d’autres rédacteurs sportifs, qui couvraient principalement le football ou le hockey, allaient dire : « Hé, Milt, quel genre de saut est-ce que c’était? » et je devrais répondre avec confiance, en une fraction de seconde. Il y avait, certes, de véritables experts autour, mais je suppose qu’il semblait plus facile de poser la question à un autre rédacteur.

Chaque automne, je consultais les définitions techniques des sauts, mais si vous avez toujours fait du patinage artistique, vous ne pouvez comprendre combien il est difficile pour le profane de distinguer, instantanément, à une certaine distance et vitesse, une carre intérieure d’une carre extérieure et si le pied d’appel était le même que le pied de réception.

Ainsi, je me bourrais le crâne le matin de la compétition avec des gens qui ne portaient pas de jugement, comme Debbi Wilkes, et une semaine ou deux avant la première compétition, je passais toujours plus de temps que d’habitude à la vieille patinoire Twin Lakes, à Orillia (plus tard rebaptisée en l’honneur de Brian Orser). J’étais officiellement là pour parler à son entraîneur Doug Leigh, à propos de choses et d’autres, mais vraiment j’étais là pour regarder Brian répéter ses sauts à plusieurs reprises. Puis, comme si de rien n’était, je demandais à Doug, comme si c’était quelque chose que je savais déjà, quel saut Brian venait tout juste d’exécuter. J’espérais ensuite que l’image mentale resterait gravée dans mon esprit.

C’est quelque chose que je faisais très souvent.

Et, ce que je faisais aussi souvent : aux deux ou trois premières compétitions, jusqu’à ce que je sache que j’avais retrouvé cette reconnaissance qui m’avait désertée alors que je me faisais bronzer, j’essayais de prévoir quand l’interpellation « Hé, Milt! » se ferait entendre. Puis, à moins que ce ne soit un Axel, je prétendais d’avoir la tête baissée et de ne pas l’avoir vu.

J’imagine que c’était mieux que de fabriquer une réponse… mais c’est là quelque chose que j’ai aussi probablement fait.

La « Tournée Merci Canada » :Le 5 octobre 2018, Abbotsford Centre, Abbotsford, C.-B.

Mettant en vedette : Tessa Virtue et Scott Moir

par Barry et Louise Soper, champions de danse sur glace des Championnats canadiens de 1971 à 1974

Spectacle sur glace inaugural de 27 spectacles d’une tournée pancanadienne + spectacles aux États-Unis

Louise et moi avons eu l’occasion et le privilège d’assister au dévoilement de ce que notre groupe talentueux de champions seniors canadiens de 2018 et de médaillés décorés des Championnats du monde et des Jeux olympiques (Tessa Virtue et Scott Moir, Megan Duhamel et Eric Radford, Patrick Chan et Katelyn Osmond), en plus de Kaitlyn Weaver et Andrew Poje [médaillés d’argent des Championnats canadiens de 2018] et Elvis Stojko [7 fois champion canadien et 3 fois champion du monde) a créé et pour lequel il s’est exercé ces quelques derniers mois. Ce fut une expérience palpitante!

Faisant salle comble et grâce à un public enthousiaste et engagé, l’Abbotsford Centre a été transformé en un lieu magique pour la présentation de notre magnifique sport d’une manière unique, créative et inspirante, qui a fasciné les quelque 8 500 partisans. Louise et moi avons été frappés par l’organisation novatrice, la production moderne et les multiples facettes démontrées par ce groupe homogène d’athlètes canadiens décorés. De fréquentes expressions de gratitude des athlètes, envers leurs collègues patineurs et partisans canadiens, étaient intégrées dans leurs performances.

Aidant à créer une ambiance mémorable pour la première partie de démonstration d’habiletés dans l’exécution de programmes de compétition et la seconde moitié de présentation d’un éventail éclectique de performances-surprises de patinage individuel et en groupe, une musique de fond dynamique et engageante incitait littéralement le public à se lever et danser. Afin de davantage « préparer le terrain », en attente de quelque chose de très spécial à venir, l’entrée des patineurs était soigneusement conçue pour montrer une bannière portant les mots « Thank You Canada » (Merci Canada) qui se répétaient et se déplaçaient de façon linéaire sur le fond élégant de la surface de glace bordée de lumière bleue.

Dès le début, l’enthousiasme a été suscité par l’apparition de Tracy Wilson, médaillée olympique, communicatrice et entraîneure, sur chacun de six très grands écrans vidéo (trois suspendus au-dessus de chaque extrémité de la glace – en forme de triangle, afin d’être visibles de n’importe où dans la patinoire) pour nous accueillir au spectacle de la tournée et présenter les premiers patineurs à se produire sur la glace, Kaitlyn Weaver et Andrew Poje. Par la suite, chaque patineur successif a été présenté de façon semblable pour sa première apparition, mais par divers autres patineurs ou, comme dans le cas d’Elvis, par l’ensemble des patineurs du spectacle. Ce genre de présentation personnalisée de chaque membre du groupe a ajouté une touche classique et intime pour chacun!

Bien que la première moitié du spectacle montre l’aspect compétitif des habiletés de chaque patineur, la seconde moitié du spectacle a diverti et déchaîné les ovations du public! Sans dévoiler toutes les nuances novatrices de « l’expérience », le public ne pouvait cacher son enthousiasme à la fin de la première moitié, lorsque Samuel Chouinard, l’un des directeurs artistiques et chorégraphes (conjointement avec Marie-France Dubreuil), est apparu sur les écrans géants pour engager davantage le public. Son rôle était d’encourager une participation accrue du public par l’enseignement d’une séquence faisable de mouvements de base de danse, qui pouvait être effectuée à un moment particulier de la seconde moitié du spectacle. Comme prévu et au son d’une musique de danse très dynamique, tous les patineurs ont rempli la surface de glace, effectuant la même séquence de danse juste enseignée, tout en encourageant le public à se laisser aller avec leur chorégraphie nouvellement apprise. La foule l’a adoré!

Compte tenu des applaudissements et de la participation de la foule, il y avait trop de faits saillants pour en déterminer un qui se démarquait du reste. Pour Louise et moi, c’était l’un ou l’autre des suivants :

  • Patrick Chan patinant au son d’un morceau de piano joué remarquablement par Eric Radford, une autre composition personnelle émouvante – sur un piano à queue placé au milieu de la glace;
  • Tessa et Scott exécutant un numéro de danse hors glace, merveilleusement engageant, sur une musique extrêmement excitante qui plaisait à la foule, sur un grand plancher de danse abaissé du plafond de la patinoire, au centre de la glace. Naturellement, cet élément-surprise a permis à chacun de se concentrer sur la façon dont ce duo aux multiples talents a été capable d’accroître sa prouesse indubitable en patinage, en perfectionnant davantage les mouvements de leurs corps!

Quelques autres points intéressants ont distingué ce spectacle des autres productions contemporaines : on a annoncé intentionnellement qu’on pouvait prendre des photos et on incitait même à le faire (par opposition à « photos interdites »), ce qui a été accompagné de la demande expresse de ne rien jeter sur la glace, étant donné qu’avec l’éclairage créatif, tout objet serait dangereux pour les patineurs. Aussi, à un moment donné, juste avant de fermer les lumières dans la patinoire, on a demandé à tout le monde d’activer la fonction de lampe de poche de leurs téléphones, ce qui a créé un effet incroyable dans toute la patinoire!

En résumé, les surprises créées par ce spectacle merveilleux semblaient interminables.

Affirmer que le public en a eu pour son argent durant ces deux heures tout à fait captivantes de patinage serait le moins qu’on puisse dire! C’était et c’est un spectacle à ne pas rater! Et, quelle façon de souligner la sincère gratitude ressentie et exprimée par ces patineurs devant cet auditoire canadien frénétiquement reconnaissant!

Ce spectacle a respecté son engagement de remercier le public d’appuyer le patinage artistique au Canada. Ce fut une célébration de partisans et de patineurs qui ont reconnu toutes les personnes dont l’engagement à représenter ce pays, dans le monde entier, est un héritage inspirant et historique.

« Merci Canada! »

 Les dates et les lieux de la tournée se trouvent sur le site Web http://thethankyoucanadatour.ca

Une interview amusante sur Facebook en direct entre les anciens, Elladj Baldé et Joannie Rochette aux Internationaux Patinage Canada 2018 à Laval, QC.

(Anglais seulement)

Janvier 2019

Décembre 2018

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