Balado: E. Stojko | Oly | Le coup de sifflet | J. Westwood | Reynolds prend sa retraite

Athlète ambassadeur des Championnats nationaux de patinage Canadian Tire de 2019, Elvis a raconté certaines de ses expériences lors des compétitions nationales, ce qu’il lui a enseigné et les leçons qu’il espère pouvoir transmettre. 20 ans après la compétition et il est toujours l’un des artistes les plus recherchés au monde.

Écoute maintenant »

*le balado est seulement en anglais

La désignation OLY?                                       

Par Denise Benning OLY

Quand vous voyez le nom d’une personne suivi de Ph. D., ces lettres reconnaissent l’atteinte du niveau universitaire le plus élevé, un exploit qui a exigé des années de dur travail et de sacrifice. Du point de vue du sport, cette description s’applique aussi lorsqu’on considère le dévouement qu’il faut pour concourir en tant qu’athlète de haute performance.

L’Association mondiale des olympiens (AMO) était d’accord à cet égard et croyait que les athlètes méritent une désignation similaire, afin de reconnaître leurs réalisations de concourir aux Jeux olympiques. À titre de président de l’AMO, Joël Bouzou a déclaré : « Tout comme le médecin, l’avocat ou le professeur d’université, le parcours de l’olympien exige de nombreuses années de travail acharné et toute une gamme d’habiletés. Je crois que cette initiative donnera aux olympiens la reconnaissance professionnelle qu’ils méritent. »

La désignation OLY a été lancée en novembre 2017 et, depuis, des milliers d’olympiens se sont inscrits pour l’initiative offerte à toute personne qui a participé à des Jeux olympiques d’été ou d’hiver. Une fois inscrit, vous recevez un certificat de l’AMO et obtenez le droit d’ajouter les lettres post-nominales partout où vous utilisez votre nom, tels que les documents officiels, le curriculum vitae et les médias sociaux. D’après l’AMO : « OLY confère une reconnaissance symbolique au statut des olympiens dans la société, facilite la promotion du travail social et caritatif qu’ils effectuent dans les communautés et est un rappel fédérateur de leurs réalisations et de leur responsabilité d’incarner les valeurs de l’Olympisme dans la vie de tous les jours. »

Je me suis inscrite pour ma désignation peu de temps après le lancement du programme. Ce fut gratifiant de recevoir le certificat, en reconnaissance de mes réalisations, mais je n’étais pas vraiment sûre comment j’allais utiliser les lettres OLY. Toutefois, au cours de la dernière année, j’ai commencé à comprendre la valeur de ce sigle, comme outil professionnel.

Ayant concouru aux Jeux de Calgary, il y a 30 ans, je me demande parfois comment allier le mieux possible mon identité, comme athlète olympique, à mon identité professionnelle actuelle. J’ai constaté que l’ajout des lettres OLY après mon nom, au haut de mon CV, dans mon compte LinkedIn et sur mes cartes d’affaires, est un moyen efficace d’informer les gens je suis une olympienne et il peut aussi s’agir d’un bon moyen d’engager la conversation avec des relations d’affaires. La désignation m’a aussi permis de créer des liens avec la communauté olympienne. Maintenant, quand j’explore LinkedIn ou d’autres réseaux sociaux, il est facile de trouver d’autres olympiens grâce leur sigle OLY et je me rends compte, encore une fois, de l’honneur et du privilège d’appartenir à cette famille olympique.

Si vous souhaitez faire une demande, veuillez consulter le site Web : https://olympians.org/olympians/oly/.

Le coup de sifflet

Rédigé par Nancy Sorensen

Le golf n’est pas le seul sport qui a recours à des caddies. Le patinage artistique comptait aussi ses propres caddies. Avant la notation électronique, les caddies (habituellement des patineurs adolescents du club hôte) s’asseyaient derrière les juges avec des boîtes contenant des chiffres. Après chaque performance, les juges communiquaient leurs notes à leurs propres caddies – un affecté à chaque juge. Au coup de sifflet de l’arbitre, les caddies affichaient ces notes. Les contrôleurs, assis en face dans la patinoire, les prenait en note en vue en vue de leur enregistrement dans la salle des contrôleurs.

Être un caddy était spécial. Vous aviez une des meilleures places dans la patinoire, un travail responsable, parfois un uniforme spécial et vous trouviez à la vue de tous. Les caddies étaient formés d’avance : ils se tenaient debout bien droit, élevaient les notes à la hauteur des yeux, ils sortaient habilement les cartes de chiffres des boîtes, les replaçaient dans l’ordre numérique correct et remplissaient ces fonctions au coup de sifflet de l’arbitre de l’événement. Cependant, s’exercer dans une patinoire vide était bien différent d’être le centre d’attention dans une installation bondée de spectateurs, avec des annonceurs, des caméras de télévision, du personnel des médias, des lumières éblouissantes et des juges assis juste en dessous de vous.

À des Championnats de division de l’Ouest, une compétition de qualification pour les Championnats canadiens, nous avions un arbitre de danse chevronné, compétent, efficace et très respecté. Il était également reconnu comme étant pointilleux et plutôt exigeant. Les juges étaient généralement au courant de sa réputation et, parfois, se sentaient mal à l’aise de faire partie de son jury.

Les danses imposées sur le point de commencer, l’arbitre avait donné ses ordres aux juges et aux caddies. Une caddy, énervée par la situation avait pris, au début, un peu de temps à sortir ses notes de sa boîte. Elle avait échappé une carte de chiffre et, deux fois, avait commencé à baisser ses notes un peu avant le coup de sifflet. L’arbitre irrité avait, devant la foule, aboyé après les filles pour leur rappeler que l’affichage des notes coïncidait avec son coup de sifflet.

Après un programme de danse, l’arbitre s’est levé, a donné un coup de sifflet, les notes ont été affichées, l’annonceur les a lues. Parfait! Il a fait signe pour que les prochains concurrents se rendent sur la glace. L’annonceur a fait des signes et montré du doigt. Le capitaine de glace de l’autre côté de la glace a fait de même. Rien ne s’est passé! Quelques gesticulations de plus indiquaient que quelque chose n’allait pas derrière lui. Il s’est tourné pour voir les caddies, qui se tenaient bien droites, comme des soldats à l’inspection, levant toujours courageusement les notes. Il n’avait pas donné de coup de sifflet! Quelques signes des bras pour indiquer aux caddies de baisser les chiffres ne fonctionnaient pas. Seul un coup de sifflet ferait.

Une solution facile, mais où était le sifflet? Des spectateurs silencieux ont observé l’arbitre pendant qu’il le cherchait. Le sifflet n’était ni dans sa main ni sur sa table. Il n’était pas sous ses papiers. Était-il tombé par terre, à la tribune des juges? Bouger les pieds de la table n’a rien donné. Ses poches n’ont rien donné. Puis, il a regardé sa chaise et il était là, sur le siège. Le sifflet récupéré, l’arbitre a donné son coup de sifflet et les caddies ont réagi. Le reste de l’événement, l’arbitre et les caddies se sont acquittés de leurs tâches parfaitement.

Il était difficile de s’empêcher de rire de ce court drame. Les caddies ont quelque peu soulevé l’admiration pour avoir pris position et s’être simplement conformées aux ordres.

Introduction

Apprenez à connaître l’incomparable Jean Westwood, concurrente, championne du monde, entraîneure, chorégraphe, éleveuse de chiens et juge, gourou et personne novatrice. Âgée de 87 ans, Jean est aussi fougueuse et franche aujourd’hui qu’elle l’était lorsqu’elle et son partenaire, Lawrence Demmy, ont conquis le monde de la danse, il y a plus de 60 ans!

Dans ce numéro du Blogue des anciens, vous ferez la connaissance de Jean Westwood, alors que nous vous présentons la première partie de ses merveilleuses anecdotes.

PETITS BIJOUX DE JEAN – première partie

 MES CONVICTIONS

Aucun champion n’est stupide. L’éducation est essentielle pour apprendre à réagir rapidement.

J’ai concouru avec succès dans les trois disciplines, ce qui m’a permis de réussir comme entraîneure dans chacune d’entre elles, patinage en simple, patinage en couple et danse, et de réussir.

Les patineurs ne naissent pas champions, ils le deviennent. Un entraîneur de haut niveau peut aider ses patineurs à atteindre leurs buts plus tôt, tandis qu’un entraîneur moins talentueux peut nuire, par inadvertance, au succès d’un patineur.

Un bon entraîneur fait passer les objectifs de ses patineurs devant ses propres ambitions, par exemple concourir à des événements nationaux et internationaux.

Un vrai champion réussira à coup sûr, quoi qu’il en soit.

Je crois fermement au destin et à la destinée des concurrents et des entraîneurs : la destinée de se trouver au bon endroit, au bon moment et avec le bon patineur ou adversaire.

Je m’estime plus chanceuse que la plupart des futurs entraîneurs, en raison de TOUS les entraîneurs desquels j’ai eu le privilège d’acquérir mes connaissances.

MES ACCOMPLISSEMENTS

Championne de danse britannique et européenne de 1954 et 1955

Championne internationale de danse de 1951 (événement menant au Championnat du monde de danse)

Championne mondiale de danse de 1952, 1953, 1954 et 1955

Intronisée au Temple de la renommée canadien, à l’USFSA et au Temple de la renommée mondial

Présentée à Son Altesse Royale la reine Élisabeth II (et révérence faite sans tomber)

Championne de patinage en couple britannique et championne de patinage en simple du nord de l’Angleterre en 1952

MON HISTOIRE

NÉE LE 1er NOVEMBRE 1931, à MANCHESTER, EN ANGLETERRE

Parents écossais (entière famille écossaise)

Père – médecin et dentiste, grand-père – pasteur presbytérien

J’ai été contrainte de commencer à patiner à l’âge de 6 ans, parce que ma sœur voulait patiner. Par conséquent, j’ai dû cesser de m’occuper des chevaux.

J’ai été chanceuse avec chacun de mes entraîneurs, qui croyaient tous que mon talent dépassait leurs capacités et m’adressaient à un entraîneur plus qualifié. Ou, sinon, j’étais trop difficile à maîtriser!

  • Ma première entraîneure était Peri Livitsky, je crois qu’elle était tchèque. Je suis devenue la mascotte de l’équipe de hockey, apportant la rondelle sur la glace. J’avoue que j’étais « insupportable », gâtée par tous. Mme Levitsky m’a adressée à l’entraîneure de niveau senior, Ellen Dallerup, du Danemark, censée être la première patineuse à exécuter une pirouette sur un pied!
  • J’ai rapidement progressé et la juge principale de la région, Ethel Muckelt, qui avait concouru aux Jeux olympiques avec Jack Page, jugeait tous mes tests et s’intéressait beaucoup à mes progrès. Ethel a été ma première mentore et a jugé la plupart de mes tests de patinage en simple et en couple et de danse en Grande‑Bretagne.
  • Phil et Megan Taylor, frère et sœur, s’entraînaient aussi à Manchester. Phil a été tué durant la guerre, mais Megan avec Cecelia Colledge ont dominé les Championnats du monde de 1937 à 1939. Le Manchester Ice Palace a été fermé au patinage, au cours des années de guerre, et utilisé pour les réparations d’avions. J’ai été chanceuse de rencontrer et de voir Megan et Cecelia et je les ai rencontrées à nouveau, plus tard, lorsque j’étais entraîneure aux États-Unis.
  • À l’âge de 8 ans, j’ai bien volontiers abandonné le patinage pour retourner aux chevaux. Parfois, certains d’entre nous allaient à Blackpool patiner pour la journée. J’ai repris le patinage après la guerre, mais ma sœur Ann qui était beaucoup plus dévouée que moi a remporté tous les événements en patinage en simple, Muriel Kay Fulton occupant la deuxième place et, moi, la troisième. Heureusement, ma série de victoires s’est produite plus tard.
  • Muriel Kay a été choisie par Reginald Wilkie pour présenter des démonstrations de danse sur glace à travers l’Europe. M. Wilkie (ancien partenaire de Daphne Willis) a inventé le Paso Doble, le Quickstep et le Tango argentin. Il était le champion de danse britannique de 1936, 1937 et 1939 et mon deuxième mentor.
  • La guerre a finalement pris fin, avec de mauvais souvenirs qu’il valait mieux d’oublier. Le patinage a repris et Ann et moi avons commencé à pratiquer la danse sur glace en plus du patinage en simple. Ma sœur est devenue la plus jeune médaillée d’argent en danse (à l’âge de 12 ans) à l’époque. Elle avait beaucoup plus de talent que moi.
  • Quand j’avais 14 ans et ma sœur était âgée de 17 ans, nous avons été envoyées au Cheltenham Ladies College (une cause perdue pour moi!) Ma sœur est tragiquement décédée pendant cet été, après une surdose accidentellement administrée par un médecin.
  • J’ai repris le patinage durant le temps des fêtes, lorsqu’Ellen Dallerup m’a adressée à Jack Wake, le gérant de la patinoire.

LE PARCOURS POUR DEVENIR QUATRE FOIS
CHAMPIONNE DU MONDE

  • En 1950, la plupart des nations à l’époque tenaient leurs championnats nationaux APRÈS les Championnats du monde, puis sélectionnaient leur équipe pour les Championnats du monde de l’année suivante. En Angleterre, toutes les équipes de patinage en couple avaient pris leur retraite, s’étaient séparées ou étaient devenues professionnelles. On a décidé de tenir des essais de sélection pour choisir une équipe qui participerait à la compétition internationale de danse, précurseur du Championnat mondial de danse, à Milan, pendant les Championnats du monde de patinage artistique.
  • En octobre, j’ai été impliquée dans un grave accident de voiture, tandis que j’étudiais à l’Université de Liverpool, et hospitalisée pendant un mois, ce qui a été suivi de physiothérapie. À cette époque, j’avais formé un nouveau partenariat avec Lawrence Demmy. Nous avons décidé de participer aux essais de sélection susmentionnés.
  • L’événement n’était pas réellement « jugé », mais deux équipes de patinage en couple ont été sélectionnées – Lawrence et moi et John Slater (mon partenaire précédent!) et Joan Dewhirst. Nous sommes donc allés à Milan, où Lawrence et moi avons gagné la première compétition à laquelle nous avons pris part, qui était en fait l’équivalent d’un championnat du monde. Toute une façon d’amorcer une carrière! De retour en Angleterre, nous n’avons ni remporté le titre national, ni gagné les deux années suivantes, bien que nous ayons été les champions du monde en titre.
  • Tout a changé en 1954, année où nous avons été couronnés champions britanniques, européens et du monde, premiers détenteurs du titre mondial officiel en 1952 et du titre européen en 1954.
  • Nous avons aussi commencé à suivre des cours de danse de Len Liggett, à Liverpool. M. Wilkie et lui étaient tous deux de merveilleux danseurs avec des genoux souples et syncopés. M. Liggett a été mon partenaire pour mes tests de danse, déclarant que Lawrence « n’était pas assez bon ». Bien sûr, à titre de champion du monde, Lawrence n’était pas impressionné.
  • Jack Wake, le gérant de la patinoire, a fait une chose extraordinaire. Il a expliqué à mes parents que mon talent était tel qu’il méritait un entraînement d’un entraîneur de haut niveau à Londres. Je devais choisir mon entraîneur parmi trois noms, puis lui expliquer la raison de mon choix. Je pouvais seulement observer leurs méthodes. J’ai choisi Dame Gladys Hogg, car il me semblait qu’elle enseignait son propre style à tous ses patineurs.
  • À cette époque, je travaillais sur mon test de figure or. Len Liggett s’est joint à un spectacle sur glace en 1953, il était donc naturel de demander à Mlle Hogg de nous enseigner également la danse.
  • Jack Wake m’a appris à placer l’avenir du patineur devant mes propres intérêts.
  • M. Liggett m’a enseigné le rythme syncopé et les genoux mous, comme Reg Wilkie.
  • Dame Gladys Hogg m’a enseigné à apprendre moi-même et à faire la chorégraphie pour le patinage en couple, une compétence importante pour l’avenir.
  • Ceci m’a également appris à faire la chorégraphie pour mes patineurs. (De nos jours, les entraîneurs ont aussi un chorégraphe/soigneur, etc.). Voilà la raison pour laquelle tant de ses patineurs sont devenus de grands entraîneurs internationaux, en Amérique du Nord, parce qu’elle nous avait appris à tout faire. J’ai même fait de la broderie sur les costumes de mes patineurs!
  • Être une ergothérapeute qualifiée a aussi ajouté à mes compétences en entraînement.
  • Certains des patineurs précédents de Gladys sont devenus d’excellents entraîneurs : John Nicks, Doreen Denny, moi-même et d’autres comme Bernie Ford, Joan Dewhirst Slater, pour n’en nommer que quelques-uns.

Lac Lily, Saint John, NB

En 1833, des officiers britanniques du Nouveau-Brunswick ont introduit le concept de club de patinage d’Écosse au Canada et ont fondé un club centré sur la glace naturelle du lac Lily, près de Saint John, au Nouveau-Brunswick. Le premier club de patinage au Canada a ouvert ses portes en 1833 au lac Lily, à Saint John, au Nouveau-Brunswick.

Le médaillé d’argent olympique Kevin Reynolds se retire du patinage de compétition

Le médaillé d’argent olympique et six fois médaillé des Championnats nationaux, Kevin Reynolds, âgé de 28 ans, de Coquitlam, en Colombie-Britannique, a annoncé sa retraite du patinage de compétition. Kevin a été une constante sur la scène du patinage depuis 2002, quand il a remporté le titre novice canadien. Il a gagné une médaille d’argent en tant que membre de l’équipe canadienne, dans l’épreuve par équipe aux Jeux olympiques d’hiver 2014, à Sotchi, en Russie.

« Malgré un début encourageant de la saison, avec un nouveau record personnel pour le programme court, je n’ai pu maintenir cette forme et mon corps a commencé à me dire qu’il en avait assez. Ce fut une décision difficile, mais compte tenu des circonstances, je sais que c’est le bon choix », a déclaré Kevin.

« Je tiens à remercier Patinage Canada pour son appui durant ma longue et merveilleusement gratifiante carrière en compétition. Je souhaite aussi remercier les nombreux partisans canadiens et japonais du patinage, qui m’ont toujours soutenu et ont cru en moi, même lorsque j’avais moi‑même des doutes. Enfin, j’aimerais tout particulièrement remercier mon entraîneure de longue date, Joanne McLeod, qui a été à mes côtés à chaque étape de cet incroyable parcours. J’attends avec impatience de poursuivre mon engagement dans le sport du patinage, alors que je passe à la prochaine phase de ma vie et poursuis de nouvelles perspectives de carrière », a ajouté Kevin.

Kevin a été huit fois membre de l’équipe nationale senior et a représenté six fois le Canada aux championnats du monde. En 2013, il a gagné sa première médaille d’or senior sur le circuit international, aux Championnats des quatre continents ISU. Durant ses années juniors couronnées de succès, il s’est qualifié pour la Finale du Grand Prix ISU 2006, remportant la médaille de bronze.

« Depuis la dernière décennie, Kevin est un membre important de notre programme de l’équipe nationale. Nous tenons à le remercier pour son dévouement envers le sport et son style novateur de patinage, allié à ses habiletés techniques qui ont inspiré tant de gens dans le monde entier », a déclaré Debra Armstrong, chef de la direction générale de Patinage Canada. « Patinage Canada offre ses meilleurs vœux de succès à Kevin, alors qu’il amorce un nouveau chapitre de sa vie. »

Kevin a aidé le sport à aller de l’avant grâce à ses habiletés avancées en saut. En 2010, il a été le premier patineur à réussir deux quadruples sauts dans un programme court. Il a également été le premier patineur à réussir cinq sauts quadruples en compétition aux Championnats des quatre continents ISU 2013, avec deux sauts quadruples dans le programme court et trois dans le programme libre.

Kevin travaille à l’achèvement de son diplôme à l’Université de la Colombie-Britannique. Il prévoit obtenir, en 2019, un baccalauréat ès arts en relations internationales, avec une mineure en langue et culture japonaises. Il restera impliqué dans le patinage à titre d’entraîneur à plein temps, au Champs International Skating Centre de Colombie-Britannique.

Nous serions ravis d’avoir de vos nouvelles! De nos jours, rester en contact est plus facile que jamais!

Envoyez-nous vos récits, photos, idées, suggestions et questions. Nous ne pouvons garantir de tout publier, cependant nous lirons certainement chaque mot reçu et en cas de questions, nous trouverons des réponses.

Contactez Celina Stipanic, gestionnaire, Anciens et développement de fonds, par courriel à l’adresse [email protected].