Balado: Moscovitch & Baldé | Décès de Mme Mitchell | Nationaux 2019 | L’incident du bordel | Petits bijoux de J. Westwood – deuxième partie

  

Cette saison, Patinage Canada et le comité des anciens ont accueilli deux nouveaux membres dans la famille des anciens. Dylan Moscovitch et Elladj Baldé ont renouvelé leur amitié et évoqué les expériences vécues en patinage. A la fin de leur première année de retraite, ils ont également parlé de leurs nouveaux objectifs et partagé de nombreux souvenirs. Ils ont expliqué comment le patinage les avait préparés pour l’avenir alors qu’ils s’embarquaient dans des nouvelles directions.

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*le balado est seleument an anglais

Patinage Canada attristé par le décès de la pionnière du patinage Billie Mitchell

Patinage Canada est peiné d’apprendre le décès de la bien-aimée Billie Mitchell, membre du Temple de la renommée. Elle est décédée à l’âge de 103 ans, le mercredi 13 février 2019. Originaire de Vancouver, Mme Mitchell a ouvert la voie au leadership féminin dans le sport et s’est dévouée à l’avancement du patinage artistique tout au long de sa vie.

Billie Mitchell était une légende du patinage artistique canadien, une avant-gardiste ayant à son actif un certain nombre de « premières » dans l’organisation. Elle fut la première femme membre du conseil d’administration de Patinage Canada, à titre de présidente de section en 1960 et, en 1976, elle est devenue la première femme présidente de Patinage Canada.

«Notre cœur est lourd comme une chef de file aussi influente de notre sport nous a quitté. Billie a contribué à façonner le paysage du patinage artistique canadien et a ouvrir la voie aux femmes qui ont suivi ses traces », a déclaré Leanna Caron, présidente de Patinage Canada. « Elle était une vraie pionnière et nous sommes reconnaissants pour toutes les innovations qu’elle a apportées à notre sport et pour son dévouement au bénévolat. Patinage Canada transmet ses plus sincères condoléances à la famille et aux amis de Billie. »

Mme Mitchell a joué un rôle déterminant dans le succès de la campagne pour la tenue, à Vancouver, des Championnats du monde de patinage artistique de 1960. Au cours de son mandat comme présidente, elle a institué le défilé des champions, pour la première fois aux Championnats canadiens de patinage artistique de 1973. En 1996, elle a été intronisée au Temple de la renommée de Patinage Canada en tant que bâtisseuse et, en 1998, elle est entrée au BC Sports Hall of Fame, aussi en tant que bâtisseuse.

Le legs de Mme Mitchell au patinage artistique est célébré chaque année, au Sommet des glaces de Patinage Canada, durant le banquet, où le Prix Billie Mitchell est décerné à un membre du conseil d’administration de Patinage Canada, pour ses contributions exceptionnelles tout au long de l’année.

Mme Mitchell manquera profondément à la communauté du patinage. Patinage Canada offre ses plus profondes condoléances et ses prières aux parents et aux amis de Billie.

À l’automne 2018, Patinage Canada a eu le privilège de rencontrer Mme Mitchell, Audrey Williams et Jean Senft pour un diner à Vancouver, en Colombie-Britannique.

Réunion aux Championnats nationaux 2019 : Saint John, Nouveau-Brunswick

Rédigé par Heather Kemkaran-Antymniuk, athlète olympique 1980

Un mois après avoir assisté à la finale du Grand Prix à Vancouver, nous sommes arrivés à Saint John, aux Championnats nationaux, où nous avons été à nouveau réunis avec des amis comptant au nombre des anciens de Patinage Canada. Après avoir eu une expérience aussi merveilleuse à Vancouver, beaucoup d’entre nous avons décidé de faire le trajet, quelques semaines plus tard à Saint John, sur la côte est, pour assister à certaines des meilleures performances de patinage de partout au Canada.

Brunch des anciens.

Notre premier événement des anciens était l’activité sociale pour les anciens, qui a eu lieu à un restaurant et bar local de Saint John. Le restaurant avait réservé une salle privée pour nous, ce qui ajoutait aux agréables conversations et à la dégustation de hors-d’œuvre, tout en renouant avec les amis. Plus tard dans la soirée, un grand nombre des anciens a assisté à une autre célébration, celle-ci en l’honneur de la retraite de la légendaire Jean Senft, notre célèbre juge au niveau des Championnats canadiens et des Jeux olympiques. Beaucoup de ses amis intimes et collègues ont fait part d’anecdotes sur la remarquable carrière de Jean et ses contributions exceptionnelles au patinage, avec des remarques souvent humoristiques, mais toujours perspicaces, accompagnées de vidéos et de photos permettant de remonter dans le passé.

Activité sociale pour les anciens. G- D: R. Garossino, V. Chipeur, A. Lowe, D. Moscovitch, S. Milton et D. Wilkes (membres du comité des anciens)

Le trajet entre nos hôtels et les épreuves de la compétition de patinage, à la principale patinoire, nous a certainement gâtés! La patinoire, Harbour Station, est reliée par une voie piétonnière intérieure à plusieurs hôtels. Non seulement cette voie piétonnière garantissait que nous soyons à l’abri des intempéries, mais on y trouvait aussi une foule de magasins. Plusieurs d’entre nous ont trouvé un beau magasin de laine, où nous avons nonchalamment parcouru des livres de patron et discuté de notre passion pour le tricot en prenant un café de Tim Hortons.

Pendant la compétition, les anciens se réunissaient à chaque événement pour profiter des performances de nos patineurs canadiens talentueux et assidus. Durant les courtes pauses, nous visitions le salon des dignitaires, où on trouvait invariablement de beaux plats et des boissons.

Salon des dignitaires. G-D: Fran Mclellan, B. Soper et L. Soper

Le dimanche avant les exhibitions, les anciens ont assisté au brunch des anciens et entendu l’histoire inspirante des nouveaux intronisés au Temple de la renommée, Eric Gilles et Josée Picard, qui ont entraîné bon nombre de nos étoiles canadiennes du patinage. Leur vision proposait un plan pour allier l’entraînement aux études. Au début, ils utilisaient un petit local comme salle de classe. La réussite de leur plan a inspiré les athlètes et les éducateurs à l’échelle nationale, en tant que programme de sport et d’éducation accessible à tous, afin que les athlètes puissent réaliser leurs rêves dans le sport, tout en poursuivant leurs études.

Eric Gilles et Josée Picard au brunch des anciens.
Brunch des anciens.

Puis vint la tempête…

Malgré les nombreux avertissements, beaucoup d’entre nous ne se sont pas rendu compte de la gravité de la tempête imminente à Saint John. Les lignes aériennes ont contacté un grand nombre d’entre nous pour nous informer que nos vols de dimanche et de lundi en provenance de Saint John avaient été annulés. De façon typique, les anciens ont rapidement organisé notre « souper de tempête », dans un restaurant de fruits de mer locaux pour ce soir-là. Malgré le mauvais temps, beaucoup de bons amis et d’anciens sont venus discuter de la semaine de patinage, rire et évoquer des souvenirs qui constituent le fondement de la famille des anciens.

Malgré les retards de vols, nous sommes finalement rentrés à la maison!

Bien que nous ayons tous été heureux de l’occasion d’ajouter d’autres souvenirs exceptionnels à nos livres d’histoire individuels, nous attendons avec impatience de nous réunir à nouveau aux Championnats nationaux, l’an prochain, à Mississauga, en Ontario.

D. Wilkes et H. Kemkaren-Antymniuk

Pour en savoir plus sur Heather, une histoire spéciale a été présentée en mai dernier CLIQUEZ ICI

Patinage en ligne, de Saint John, N.-B.

Rédigé par Debbi Wilkes

La diffusion en ligne de certains des événements prestigieux de Patinage Canada est devenue une activité qui s’impose, pour les adeptes du patinage et l’entière famille du patinage.

Ted Barton

Ted Barton, directeur administratif de la section de la Colombie-Britannique, et lui-même un ancien de Patinage Canada et un ancien membre de l’équipe des championnats du monde, a eu l’idée de présenter chaque moment des compétitions dans le marché en ligne, d’abord en couvrant la série du Grand Prix junior de l’ISU et, maintenant, le Défi Patinage Canada, les Internationaux classiques d’automne et les récents Championnats nationaux à Saint John, au Nouveau-Brunswick.

Avec une équipe réduite, dont trois membres étaient eux-mêmes d’anciens concurrents nationaux, Joni McPhail, Steve Muff et Rob Woodley, l’équipe a orchestré comment présenter chaque performance, entrevue d’athlète et commentaire d’expert en français et en anglais, par l’intermédiaire du site Web de Patinage Canada, aux spectateurs du patinage, partout au monde.

Joni McPhail, Steve Muff et Robert Woodley

Et, aux Championnats nationaux de cette année, une nouveauté s’est ajoutée pour améliorer l’expérience, avec la participation de quelques grands noms et de champions récemment retraités aux côtés des piliers, la médaillée d’argent olympique Debbi Wilkes et la médaillée aux Championnats nationaux, Myriane Samson.

Debbi Wilkes et Myriane Samson

Meagan Duhamel, Elladj Baldé et Dylan Moscovitch ont fait le premier pas pour apprendre les rudiments et se lancer dans le domaine de la radiodiffusion. Au nombre des autres invités de la fin de semaine, on comptait la championne du monde de 2018, Kaetlyn Osmond, et le triple champion du monde et ambassadeur des athlètes de l’événement, Elvis Stojko.

Pour donner à chacun une idée de la couverture du patinage, voici un échantillon de certains de ces chiffres excitants.

Au cours de l’événement d’une semaine, 270 programmes ont été diffusés, incluant 1 890  séquences en reprise.

On comptait 51 groupes d’échauffement et présentations.

Les hôtes ont fait 34 entrevues dans l’aire d’attente des résultats.

17 vidéos d’épreuves et d’introduction ont été produites.

… Et on a dénombré 18 courses aux toilettes pour l’équipe.

Diffuser les Championnats nationaux au monde entier – INESTIMABLE!

« L’incident du bordel » Mes souvenirs

Par Shirra Kenworthy

Shirra Kenworthy

Au printemps de 1964, après les Jeux olympiques d’Innsbruck et les Championnats du monde à Dortmund, les membres de l’équipe canadienne sont allés à Paris pour profiter de quelques jours de congé durant l’horaire de tournée. Nos parents et chefs d’équipe ont contacté l’Association canadienne de patinage artistique, maintenant appelée Patinage Canada, qui avec l’aide de Trans Canada Airlines, aujourd’hui Air Canada, a pris les dispositions voulues pour l’hébergement à l’hôtel de toute l’équipe, à Paris.

Nous sommes arrivés à Paris, tard dans la nuit, dans le hall d’un petit hôtel un peu sombre, encombré et bondé. Comme d’habitude, nos parents et chefs d’équipe sont allés à la réception pour nous inscrire pendant que nous, les patineurs, étions assis dans le hall de réception, gardant un œil sur tous les bagages. Nous avions passé une longue journée à voyager, étions tous fatigués et n’avions pas vraiment envie de bavarder.

Paris en 1960.

Tout à coup, je me suis rendu compte que les gars dans notre groupe s’animaient beaucoup et chuchotaient, donc j’ai commencé à regarder autour pour voir ce qui était tellement fascinant. J’ai entendu le mot « bordel » et, pour la première fois, j’ai pris conscience que ce terme décrivait parfaitement l’action qui se déroulait dans ce hall. Très intéressant!!!

Mes parents sont ensuite venus me chercher et se sont empressés de prendre l’ascenseur pour nous rendre à notre chambre. Je me souviens que l’ascenseur était petit et, dans ma confusion, c’est là où j’ai dit à mon père que nous étions dans un bordel. J’ai été très sévèrement réprimandée pour avoir dit une telle chose… Il était incrédule! Pourquoi est-ce je dirais quelque chose d’aussi ridicule? Bien sûr que ce n’était pas un bordel! Aucune autre parole n’a été échangée jusqu’à ce que nous soyons arrivés dans notre chambre.

Une dizaine de minutes après avoir commencé à défaire nos bagages, quelqu’un a brusquement frappé à notre porte. C’était Tim Beatty, notre chef d’équipe, qui a dit à mon père que nous partirions tôt le lendemain matin et de ne pas tout déballer et, aussi, que je n’étais pas autorisée à aller dans le hall de réception.

Mon père était stupéfait! Je me souviens encore qu’il dise avec consternation et étonnement « c’est vraiment un bordel! ». Nous sommes partis très tôt le lendemain matin, mais pas avant que je vois les autres membres de l’équipe. Certains d’entre eux ont avoué être furtivement retournés dans le hall, hier soir, juste pour observer ce qui se passait.

Cabaret Lido – Paris, France

Outre cette introduction à Paris, nous sommes tous allés au cabaret Lido, car nous avions entendu que le spectacle comptait un numéro de patinage, avec deux patineurs sur une toute petite surface de glace. Juste avant que le spectacle commence, je suis montée sur la scène pour prendre des photos de notre groupe, mais on m’a vite fait descendre étant donné qu’il était interdit de prendre les spectateurs en photo.

Nous ne savions pas que les artistes de spectacle au Lido étaient « vêtus » surtout de bijoux, plutôt que de vêtements!

Au fil des ans, je me suis demandé si l’Association canadienne de patinage artistique avait, en fait, entendu parler de cet incident. À part cette question, je n’y avais plus vraiment pensé jusqu’à l’événement pour les anciens, aux Championnats canadiens de 2018, où d’autres anciens évoquaient leurs souvenirs, et tout m’est revenu.

En résumé, ce voyage à Paris était très amusant. Nous avons tous semblé penser que l’incident du « bordel » allait de soi et avons simplement poursuivi notre extraordinaire, mais court séjour à Paris. C’était les réactions de mes parents à l’incident que j’avais trouvées tellement drôles… et mémorables… une aventure qui, pour moi, avait ajouté une dimension merveilleusement amusante à ce qui était déjà une expérience incroyablement riche, gratifiante et fabuleuse comme membre de l’équipe canadienne de patinage artistique, aux Championnats du monde et aux Jeux olympiques de 1964.   

Voilà mes souvenirs. Si d’autres membres de cette équipe ont des souvenirs de ce voyage à Paris, je serais ravie de les entendre.

Petits Bijous de Jean Westwood – deuxième partie

Patineurs et endroits où j’ai enseigné

Les entraîneurs sont chanceux d’avoir des mentors lorsqu’ils commencent à enseigner. Encore une fois, j’ai eu plus de chance que la plupart.

Otto Gold

Durant mon premier emploi, à Lake Placid, j’ai été guidée et conseillée par Otto Gold, Howard Nicholson et, plus tard, par Gus Lussi. Il a insisté que j’assiste à toutes ses leçons avec Ronnie Robertson. C’était en 1956, en Californie. Quelle chance j’avais!

 

1955 – En 1955, je suis devenue professionnelle pour enseigner à Lake Placid durant l’été et pour les quatre étés suivants et à Arctic Blades, à Los Angeles pendant deux hivers.

Je travaillais à plein temps! Certains des patineurs les plus remarquables étaient Maribel Vinson Owen et Ron Ludington qui venaient apprendre la rumba!

Otto et Maria Jelinek – Gus Lussi leur avait recommandé de travailler avec moi après avoir vu les levées que je faisais en danse libre. Otto a fait sa première levée au-dessus de la tête avec moi et j’ai continué à travailler avec eux pendant de nombreuses années.

J’ai aussi fait les tests de danse américains avec Bill Kipp.

Maria et Otto Jelinek

1955-1956

Quand je suis allée en Californie, le destin m’a permis de devenir une entraîneure couronnée de succès. Mes patineurs ont gagné les titres senior et junior de danse sur glace (or et argent), Roland Junso et Joan Zamboni ont réussi à vaincre les Bodel et se classer en 4e place aux Championnats du monde et Chuck Phillips et Margie Ackles, une équipe que j’avais formée a remporté, trois ans plus tard, le niveau senior. J’enseignais aussi à Pat et Bobby Dineen et Rhode Lee Michelson, qui ont tous péri dans l’accident d’avion tragique en 1961; Bill Kipp s’était joint à moi pour former notre partenariat professionnel, mais a également péri dans l’écrasement d’avion avec Rhode et son équipe de danse… Bill et moi avions participé aux essais de sélection pour les Ice Follies, mais rejeté leur offre.

1956 – On m’a persuadée de quitter la Californie et de commencer à enseigner à Toronto, à leur nouveau club qui venait d’ouvrir. J’étais ravie de me joindre au personnel avec Sheldon Galbraith, de rencontrer ses patineurs et d’étudier ses méthodes d’enseignement et d’entraînement pour ajouter à ce que j’avais observé avec Gus Lussi.

Là, j’ai entraîné Bill McLachlan et Geraldine Fenton Crispo après avoir commencé avec eux, durant l’été, à Lake Placid. Ils ont été les premiers patineurs nord-américains à remporter une médaille d’argent en danse, un exploit qu’ils ont répété l’année suivante, gagnant une médaille de bronze en 1959 avant que Gerrie ne prenne sa retraite. En 1959, j’ai entraîné toute l’équipe canadienne en vue des Championnats du monde et des Championnats nord-américains.

Barbara Ann Scott et Sheldon Galbraith

Bill et Gerrie ont remporté les Championnats nord-américains et obtenu une troisième place aux Championnats du monde.

Ann Martin (Shaw) et Eddie Collins se sont classés troisièmes aux Championnats nord‑américains et cinquièmes aux Championnats du monde. J’ai également été l’entraîneure de patinage en simple d’Eddie aux Championnats du monde de cette année‑là.

Mirek et Svata Staroba ont été sixièmes aux Championnats nord-américains et huitièmes aux Championnats du monde.

L’attrait du monde du spectacle

À ce moment, Ice Follies m’avait demandé d’être directrice du patinage et chorégraphe adjointe. Après mûre réflexion… et un désir d’approfondir mes connaissances… j’ai accepté l’offre.

L’expérience a été très utile et m’a aidée à produire de futurs spectacles de clubs, à Broadmoor et Victoria, surtout en ce qui concerne l’éclairage, les accessoires, les productions de groupe, les costumes, etc. Les participants aux spectacles m’ont accueillie comme entraîneure. Richard Dwyer a appris les levées au-dessus de la tête et les spirales de la mort. J’ai aussi réussi à obtenir Frank Carroll sans aucune audition. Ils m’ont cru sur parole qu’il avait du talent. Il est toujours l’un de mes plus proches amis.

En tant qu’entraîneure qui a toujours voulu changer et m’améliorer afin de tenir mes patineurs intéressés et vigilants, j’ai trouvé que le milieu du spectacle, mettant l’accent sur l’éclairage et les accessoires, était un peu frustrant. C’est à ce moment que j’ai décidé de retourner à l’entraînement à plein temps.

Jean Westwood

Retour à l’entraînement

Arrivée à Vancouver, en 1960, pour entraîner Donna Lee et JD Mitchell, je suis devenue très amie avec Hellmut May et Linda Braukmann. Après les Championnats nord‑américains de 1961, j’ai décidé d’emmener mes équipes à la maison de mes parents en Angleterre pour un court repos, avant de nous rendre aux Championnats du monde, à Prague. Peu après notre arrivée, nous avons été informés du tragique accident d’avion, à Bruxelles, qui avait tué toute l’équipe américaine de patinage artistique. Quelques jours plus tard, j’ai emmené mes équipes à Bruxelles, pour rencontrer Kendall Kelly et assister au service commémoratif.

Donna Lee (Mitchell) Zaleski et John Mitchell

En 1961, à Victoria, j’ai entraîné la danseuse américaine Lorna Dyer et ses partenaires King Cole, puis John Carrell.

En 1965, à Colorado Springs, j’ai continué à travailler avec Lorna et John, ainsi que Dennis Sveum et Kristin Fortune et plusieurs patineurs de patinage en simple. J’ai aussi aidé Carlo Fassi avec ses patineurs, plus particulièrement Peggy Fleming. J’ai même assisté au mariage de Peggy et de Greg Jenkins.

Pendant la décennie suivante, je suis restée en Colombie-Britannique et j’ai travaillé avec des danseurs et des patineurs de patinage en couple, comme Betty et John McKilligan, mais j’ai continué à voyager aux États-Unis, pour travailler avec quelques merveilleux patineurs.

Quelques années plus tard, je n’ai pas entraîné de concurrents pour les Championnats du monde, mais j’ai eu le plaisir de devenir entraîneure en chef au séminaire national canadien de danse, pendant 14 ans.

Aujourd’hui, j’habite toujours à Victoria et j’aime travailler avec mes chiens de concours qui ont du succès.

J’ai beaucoup aimé enseigner et j’ai pris plaisir à aider au développement de nombreuses et diverses carrières et à conseiller mes patineurs de compétition et leurs familles.

Juges internationaux : Ann Martin Shaw, Bill McLachlan, J.D. Mitchell, Susan Anderson Morris, pour n’en nommer que quelques-uns.

Chorégraphe : Kevin Cottam, son œuvre la plus célèbre est la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Calgary

Contrôleuse à Patinage Canada : Donna Lee Mitchell

Les parents de deux de mes patineurs sont devenus des présidents de Patinage Canada!  Stan Allen et Billie Mitchell!

Plusieurs entraîneurs, spécialistes judiciaires, psychologues et de nombreux patineurs mariés et heureux avec des familles.

Un dernier mot

La leçon que j’enseigne à tous les patineurs et entraîneurs est de maintenir l’équilibre entre la confiance et l’humilité. N’oubliez jamais votre parcours, d’où vous venez et qui vous a aidé à atteindre vos objectifs. Travaillez dur pour respecter la confiance que ces aimables personnes avaient en vous.

Photographie composite d’un carnaval de patinage à la patinoire d’exposition de South End, à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Environ 200 patineurs et 1000 spectateurs ont assisté au carnaval en février 1899.

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