Balado: B. Lavoie Partie 1 | Une légende, un héritage | Le partenariat | Vies Vécus: A. Doherty | Ma célébration du Centenaire | Championnats du monde 2020 – forfait événement

Benoît Lavoie – Parti 1

Parmi toutes les personnes qui ont contribué au patinage au Canada et dans le monde, peu ont l’expérience incroyable de Benoît Lavoie. Sa carrière comme patineur a commencé comme compétiteur, mais c’est son engagement en tant que bénévole qui lui a procuré la plus grande satisfaction. Juge national, international et olympique, ancien président de Patinage Canada et maintenant membre du conseil de l’Union internationale de patinage, Benoît raconte ses aventures avec Debbi Wilkes, dans cette première édition.

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Une légende, un héritage

par Debbi Wilkes

Les concurrents d’aujourd’hui ont les mêmes objectifs que nous avions, dans les années 60… devenir les meilleurs patineurs possibles. Bien que les temps puissent avoir considérablement changé depuis, compte tenu des progrès technologiques et d’un soutien accru, un grand nombre des meilleures leçons de vie restent les mêmes, grâce à l’héritage laissé par tant de pionniers du patinage.

Permettez-moi d’expliquer un peu.

Comme beaucoup s’en souviendront, il y a plusieurs décennies, il n’y avait aucun événement du Grand Prix, aucune compétition estivale ou individuelle, comme les compétitions invitations, aucune chance de mettre à l’essai son programme jusqu’à ce qu’on participe aux Championnats de section ou aux Championnats canadiens. Parfois, on avait le luxe d’une visite d’un officiel qui faisait discrètement part de ses impressions, mais à l’époque les juges et les patineurs étaient séparés par le protocole, comme s’ils faisaient partie de camps opposés. Aujourd’hui, tous les membres de la famille du patinage contribuent au succès d’un patineur. Quel avantage!

Mais, qu’en est-il des temps d’arrêt, ces périodes de repos pour récupérer et se revigorer? Aujourd’hui, les « temps d’arrêt » n’existent plus vraiment.

À la suite d’une courte pause, après la participation à des spectacles et des apparitions spéciales, les concurrents de nos jours utilisent la période hors saison, pour amorcer le véritable travail de base, en vue de l’année suivante… les décisions concernant le processus de création, les idées, la sélection de la musique, la chorégraphie, la conception des costumes et, de façon plus importante, les répétitions nécessaires pour s’améliorer, se préparer et s’entraîner pour la nouvelle saison.

Quand j’étais une patineuse, ma famille tenait à ce que je prenne deux mois de congé… juin et juillet… « pour être un enfant normal », disait mon père. Nous avions un chalet dans le nord, un sanctuaire où échapper à la pression de la concurrence et des attentes qui s’y rattachaient… mais je ne pouvais attendre de retourner sur la glace!

Mon amour pour le patinage était suscité, en grande partie, par mes entraîneurs, Bruce et Marg Hyland, de la Metropolitan Summer Skating School, à l’ancienne patinoire Weston, à Toronto. Le décès de Bruce, il y a quelques semaines, m’a incitée à songer à toutes ces années de patinage estival et à réfléchir à bon nombre de ces expériences enrichissantes et à l’incroyable impact qu’elles ont eu sur ma vie et ma carrière.

Margaret et Bruce Hyland

L’été était la seule période de l’année où je pouvais patiner toute la journée et m’entraîner avec certains des meilleurs patineurs, comme Otto et Maria Jelinek, Louis Stong et Don Jackson. En tant que jeune patineuse qui les observait, j’ai appris certaines des meilleures leçons.

À titre de directeurs de l’école, Marg et Bruce intégraient beaucoup de concepts originaux et révolutionnaires dans notre entraînement, des choses qu’on ajoute aujourd’hui automatiquement. Par exemple, l’entraînement « hors glace », des exercices de développement de la force, des mouvements créatifs, une appréciation de la musique et la danse moderne ont fini par faire partie de nos activités quotidiennes. Marg a même été plus loin en nous donnant des leçons sur l’alimentation, les bonnes manières et l’étiquette, l’apparence, les vêtements et le maquillage. J’ai adoré chaque seconde!

Puis, il y avait la technologie… ou l’absence de technologie si on la compare à celle d’aujourd’hui.

Dans les années 60, n’oublions pas que personne n’avait entendu parler des ordinateurs portatifs, des téléphones cellulaires ou de l’Internet. Nous avions des radios haute fidélité et des tourne-disques… oui, des disques vinyles… en stéréo si vous étiez à la fine pointe de la technologie, des téléviseurs en noir et blanc et le seul type de bande vidéo était celui qui était deux pouces de large et qu’utilisaient les stations de télévision. Le numérique??? On n’avait jamais entendu parler de ça non plus!!

La sélection et l’enregistrement de la musique étaient toujours au haut de ma liste de priorités durant l’été et, pour moi, l’un des points saillants de l’été.

Pour le choix de notre musique, ma mère écoutait la radio à longueur de journée, pendant qu’elle faisait la lessive, nettoyait la maison, cuisinait et conduisait, entre autres, à la recherche de bons morceaux de musique. Quand elle avait entendu quelque chose qu’elle pensait que nous aimerions… n’oubliez pas que 99 % des programmes utilisaient de la musique classique… elle téléphonait ou écrivait à la station de radio directement… imaginez, la lenteur du courrier ordinaire… leur donnait la date et l’heure auxquelles elle avait entendu le morceau et le personnel de la station vérifiait les registres de programmation pour lui donner le titre, le compositeur et l’enregistrement. Sous la direction de Bruce, le processus prenait souvent des semaines!

L’étape suivante du casse-tête musical était de se rendre à un magasin de disques spéciaux au centre‑ville de Toronto, Sam the Record Man, pour essayer de trouver ou commander l’enregistrement (mes parents doivent avoir dépensé des milliers de dollars en disques!)

« Sam the Record Man »

Une fois que Bruce avait approuvé la musique, nous nous réunissions tous ensemble pour choisir les parties particulières du morceau et déterminer comment ils iraient ensemble. C’était un tutoriel en soi! Bruce insistait pour que nous apprenions aussi l’histoire de la musique, son compositeur et son histoire. Il disait que nous ne pouvions interpréter la musique à moins de comprendre son « âme ». Nous l’écoutions pendant des heures pour entendre les tons et les nuances… et RESSENTIR la musique.

Ensuite, nous allions à cet endroit magique… le studio d’enregistrement de RCA. Bruce insistait que nous l’accompagnions pour constater nous-mêmes l’expertise des ingénieurs… un spécialiste du son poussait des boutons et tirait des leviers pour créer deux copies de notre propre disque vinyle. (À l’époque, nous apportions nos disques dans une mallette en bois construite expressément pour le transport et qui faisait fureur. Vous vous en souvenez?)

Comme vous pourriez l’imaginer, Bruce était très pointilleux en ce qui concernait l’arrangement musical, une note de plus ou de moins faisait une grosse différence en matière de son. Et, il était déterminé que si nous pouvions comprendre ce que la musique signifiait, notre chorégraphie serait créée en fonction de ce que la musique disait.

Il nous a aussi enseigné ses règles pour la musique, des choses comme on ne devrait jamais commencer ou terminer un mouvement au milieu d’une phrase de la musique. Pour Bruce, le patinage ne consistait pas seulement à réussir des trucs, il était tout aussi important de raconter son histoire. Chaque coup de patin devait correspondre à une note musicale particulière, sinon votre « histoire » ne serait pas claire pour le public et ne pourrait jamais avoir le plus grand impact possible.

Musique en main, la chorégraphie commençait et Bruce était un magicien à cet égard. Nous passions plusieurs jours à déterminer l’agencement des éléments et comment ils étaient reliés. Y avait-il assez de temps pour bien faire une levée? Est-ce que l’ordre maximisait nos chances de succès? Est-ce que nous couvrions la glace entière d’une manière qui mettait en montre nos meilleures habiletés? Est-ce que les traits saillants de notre programme correspondaient à ceux de la musique? Est-ce que le contenu du programme était tellement intense que nous serions épuisés à mi-chemin… n’oubliez pas que les patineurs de patinage en couple exécutaient des programmes de 5 minutes… ou avions-nous prévu un peu de répit? Tout comme un beau morceau de musique avait des hauts et des bas, expliquait-il, un beau programme devait aussi en compter.

Bruce Hyland

En rétrospective, je me souviens de sentir que nos programmes n’étaient jamais complètement « finis ». À mesure que notre capacité de bien les exécuter s’améliorait, Bruce apportait toujours de légers changements pour les rendre meilleurs, plus harmonieux et plus difficiles, même jusqu’à la journée même de la compétition. Bruce ne voulait jamais qu’ils soient automatiques ou robotisés, malgré les nombreuses heures consacrées à leur répétition. Mais, tout changement était toujours guidé par ce que la musique disait.

Je l’entends encore crier, « Écoutez la musique! ».

Merci, Bruce… pour toutes les leçons.

Le partenariat

par Nancy Sorensen

Dans les années 1980, les patineurs artistiques de compétition des Maritimes faisaient face à plusieurs désavantages. Ils étaient peu nombreux! Les quelques patineurs qui parvenaient aux niveaux nationaux étaient habituellement les meilleurs patineurs sur glace, de leur patinoire locale, ayant peu ou pas de concurrence et aucun patineur à prendre pour modèle et imiter. En dehors des compétitions tenues dans les Maritimes, les patineurs de l’Atlantique étaient peu exposés à d’autres concurrents et à des conditions différentes à des endroits inconnus. Ainsi, les jeunes athlètes talentueux manquaient d’expérience en compétition de haut niveau et se produisaient peu devant le public. Le programme de développement des patineurs du Nouveau-Brunswick, dont j’étais membre, a cherché une solution à ce dilemme.

À Fredericton, en 1981, une équipe professionnelle de hockey mineur a été créée et appelée l’Express de Fredericton. Les clubs de base étaient les Nordiques de Québec et les Canucks de Vancouver, deux équipes affiliées à la LNH. Les matchs à domicile de l’équipe de Fredericton avaient eu lieu au Centre Aiken, sur le campus de l’Université du Nouveau-Brunswick. L’assistance était bonne, en général. Est-ce que le hockey pourrait profiter au patinage artistique?

Fredericton Express

J’ai rencontré le directeur général de l’Express et nous avons discuté de nos besoins. Pour le patinage artistique, c’était d’être mis en vue, l’interaction avec l’auditoire et l’expérience de la performance. Pour la franchise de hockey? Les matchs en début de soirée signifiaient que beaucoup de partisans avaient peu ou pas de temps pour souper, avant de se rendre au Centre Aiken. Le problème du gestionnaire était l’exode massif de partisans aux casse-croûtes entre les première et deuxième périodes, les longues files d’attente pour se procurer de quoi manger et boire, puis le retour constant de spectateurs à leurs places. Ceci perturbait, dans une large mesure, les fervents amateurs de hockey qui ne voulaient pas rater une minute. Il semblait y avoir un va-et-vient constant de gens debout, qui se déplaçaient et retournaient à leurs places. C’était devenu une grande source d’irritation pour les mordus de hockey, qui avaient déposé plusieurs plaintes. Est-ce que le patinage artistique pourrait aider le hockey?

Le gérant de l’équipe et moi avons élaboré un plan qui profiterait, nous l’espérions, à nos deux sports. Mettons un patineur artistique sur la glace entre les première et deuxième périodes, comme divertissement pour les spectateurs qui n’avaient pas faim et pour inciter ceux qui étaient affamés à regagner leurs places sans tarder. La deuxième période pourrait commencer avec une foule attentive et prête au jeu. Quoi d’autre serait plus difficile pour les patineurs artistiques que de se produire devant une foule de spectateurs de hockey!

Il y avait des problèmes à résoudre. Au hockey, tout est chronométré, y compris les intervalles entre les périodes de jeu. Des amendes sont imposées aux équipes si ces pauses sont plus longues que prévu. Les filets de but doivent être enlevés, la resurfaceuse arrose la glace, la glace sèche, les filets sont remis en place, les équipes retournent sur la glace. Un intervalle de vingt minutes. Nous nous sommes donc exercés. Le gérant et moi, chronomètres en main, avons chronométré les diverses activités entre les première et deuxième périodes. Maintenant, il fallait y intégrer un patineur, exécutant un programme d’un maximum de trois minutes et demie durant cette période de temps. Les répétitions se sont poursuivies durant les séances d’entraînement de l’Express… avec les filets, la resurfaceuse de glace, une période de 30 secondes pour annoncer le patineur et lui permettre de se rendre sur la glace et de la quitter, le programme, les applaudissements, les filets remis en place. C’était serré! On pourrait y arriver, tant qu’il n’y aurait pas de pépins ou de problèmes imprévus. Mes collègues du programme de développement des patineurs et moi avons dressé une liste des patineurs qui pourraient le mieux profiter de notre plan, mais aussi mettre en valeur le match de hockey.

Il y avait d’autres choses à prendre en considération, dont un vestiaire vide et disponible quelque part dans la patinoire. Aucun échauffement! La préparation se composerait d’assouplissements avant d’aller sur la glace. Pour charmer le public, des grands aigles, des longues spirales, des pirouettes rapides et, s’il vous plaît, aucune chute. Il faudrait concevoir le programme pour un public qui ne connaissait pas le patinage. Comme un vrai spectacle. Des couleurs vives et des paillettes. On fait la révérence et on quitte la glace aussi vite que possible. L’idée était de promouvoir le patinage artistique aux spectateurs qui n’étaient peut-être pas intéressés et d’acquérir du même coup de l’expérience de performance. Tous les patineurs concernés n’habitaient pas à Fredericton, donc il y avait aussi les questions de déplacement, d’hébergement et les autres frais.

En ce qui concerne les directeurs d’équipe, ils cherchaient un moyen efficace de ramener à leurs places les clients des casse-croûtes, en temps utile pour regarder le patinage, mais plus encore, pour être prêts à la poursuite du match et afin de moins nuire aux sérieux amateurs de hockey.

Notre première présentation devant une foule assez nombreuse au Centre Aiken mettait en vedette une très jeune patineuse, très mignonne, qui exécutait une impressionnante spirale et une superbe rotation de sortie de sa pirouette. Sa performance a été annoncée au début du match, dans l’espoir que la curiosité puisse inciter certains spectateurs à rester à leurs places et la regarder. Notre patineuse a fait ses débuts devant peu de spectateurs. Pour notre prochain effort, une jeune équipe de danse prometteuse, bien accueillie par ceux qui avaient décidé de rester. Est-ce que ça fonctionnerait?

André Bourgeois

Ces démonstrations étaient intégrées un peu partout dans les horaires des matchs à domicile. Au fil des saisons, nous avons remarqué que de plus en plus les gens restaient à leurs places ou se hâtaient d’aller au casse-croûte pour pouvoir regarder le spectacle annoncé. Nos patineurs sont devenus plus à l’aise de se présenter et de mettre en montre leur talent devant les amateurs de hockey. Ils ont patiné devant un nombre accru de spectateurs, alors que leurs programmes ajoutaient un élément spécial à la soirée de hockey. Nos concurrents ont bien réussi, l’un d’entre eux étant André Bourgeois, qui a connu les plus grands succès, remportant le style libre chez les hommes juniors et atteignant le podium aux Championnats canadiens.

Les séances d’entraînement chronométrées ont porté leurs fruits. Nous n’avons jamais eu d’infraction liée à la durée et le processus s’est toujours déroulé harmonieusement. Comme nous l’espérions, notre alliance a profité aux deux sports. Hélas, toute bonne chose a une fin. En 1988, l’équipe l’Express de Fredericton est déménagée en Nouvelle-Écosse pour devenir les Citadels de Halifax. Tout n’était pas perdu, cependant. Nos patineurs ont relevé le défi de se produire devant un public, tandis que la foule de spectateurs de hockey a acquis un plus grand respect pour leur propre jeu et une meilleure connaissance du patinage artistique.

Patinage artistique, divertissement et amitié

par Joyce Hisey et Audrey Williams

Une grande amie du patinage artistique, Anne Doherty, est décédée le 31 mai. Elle comptait au nombre des anciennes de Patinage Canada, mais bien plus que cela, elle était une chère amie d’Audrey Williams et de Joyce Hisey.

L’amitié avec Audrey a commencé pendant l’adolescence, quand elles ont percuté et reçu un choc alors qu’elles couraient dans une salle! Joyce s’est liée d’amitié avec Anne, qui était à l’époque membre du conseil d’administration de l’ACPA, et lui a demandé de produire un nouvel ensemble d’enregistrements de danse.

G-D: Audrey Williams, Joyce Hisey et Anne Doherty

Anne était très éprise de patinage artistique, tout particulièrement de la danse. Lorsqu’elle a cessé de patiner, elle est devenue juge de toutes les disciplines, au niveau national, et a fini par exercer les fonctions de juge de championnats de l’ISU.

À la maison, elle a occupé le poste de dirigeante de l’administration de la section du Manitoba et joué un rôle important dans son développement. Cette contribution exceptionnelle s’est échelonnée sur de nombreuses années.

Juger, surveiller les patineurs et faire fonction de mentore pour les jeunes juges n’étaient pas tout ce qu’Anne a accompli. Elle était une bénévole pour le Royal Winnipeg Ballet, gérante d’un magasin de fleurs et, récemment, elle s’occupait de questions environnementales relatives à l’eau, à son chalet sur le lac Winnipeg.

Côté famille, son fils John, et son partenaire Ken Gray, étaient au premier rang de la liste de priorités d’Anne. Les temps passés en famille, à la ville ou au chalet, venaient toujours en premier.

Enfin, la retraite! Souvent, jusque tard dans la nuit, les camarades de chambre Audrey, Anne et Joyce évoquaient des souvenirs en sirotant du vin blanc (du whisky pour Joyce). Les temps passés aux événements permettaient de renouer des amitiés, de bavarder et de prendre plaisir à leur sport favori. Jamais à court d’opinions sur un programme, une musique, un costume ou la notation, les dames étaient les plus heureuses lorsqu’elles se souvenaient du « bon vieux temps »!

Le monde du patinage a perdu une participante, une patineuse, une officielle et une amie notable. Anne nous manquera énormément.

Pour lire la nécrologie d’Anne s’il vous plaît aller à ce lien

Heather Fraser

Ma célébration du Centenaire

par Heather Fraser

Les Championnats canadiens de 1967 se sont déroulés au cours de l’année du Centenaire du Canada. Étant donné qu’il s’agissait d’une année tellement spéciale pour gagner, de nombreuses et merveilleuses célébrations avaient lieu dans chaque province et, à beaucoup d’entre elles, des athlètes de tous les sports étaient invités à participer.

L’expérience que j’ai vécue, cette semaine-là, s’est réalisée exactement comme je l’avais rêvée….

Après m’être classée en 6e place, en figures, je voulais simplement faire de mon mieux en style libre. Je me souviens des mouvements remplis de joie de cette performance et du sentiment que j’avais fait tout mon possible (comme toutes les autres patineuses!).

J’étais assise dans le vestiaire quand la remise des prix a commencé et un entraîneur est venu me dire de vite chausser mes patins. Je ne savais pas pourquoi, mais j’ai fait ce qu’on me demandait, puis je me suis assise au banc des pénalités.

La remise des prix en simple féminin a été annoncée et quand j’ai entendu mon nom, je suis allée me placer sur la troisième marche, étant bien contente de mon résultat de la 6e à la 3e place. C’est là que la personne qui remettait les médailles m’a donné un coup de main jusqu’au haut du podium – j’étais en état de choc.

Lorsque les médailles ont été décernées, j’ai reçu la médaille d’argent… donc tout de suite j’ai pensé que j’étais deuxième au classement et qu’on m’avait mise au mauvais endroit. Les autres ont aussi reçu des médailles, puis on m’a donné le trophée… j’avais gagné!

J’ai appris plus tard que l’ACPA (maintenant appelée Patinage Canada) avait donné une médaille d’argent, à tous ceux qui avaient obtenu des classements dignes du podium.

Quelques mois plus tard, j’ai reçu une médaille d’OR du Centenaire, avec la feuille d’érable du Centenaire qui y était gravée ainsi qu’une petite image d’un patineur au bas. Ces médailles étaient décernées à tous les athlètes qui avaient remporté un titre national. Selon le sport, le patineur était remplacé par un joueur de tennis, un nageur ou autre.

Étant donné que Toronto était la ville hôte des Championnats canadiens de cette année-là, l’Ontario a invité tous les champions nationaux de sport, de compétitions tenues en Ontario, à un événement spécial où on leur a présenté de belles médailles. Je n’ai pu y assister, mais on m’a gracieusement envoyé ma médaille par la poste.

Ce grand accomplissement est un merveilleux souvenir… et maintenant, ces médailles sont rangées à un endroit très spécial!

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RESTEZ À L’ÉCOUTE– Le forfaits d’événements pour le Championnats nationaux de patinage 2020 seront disponibles à la fin de l’été ou au début de l’automne.

 

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