Balado: Don Jackson | Pendant les moments difficiles, la communauté du patinage artistique tient ferme | Des souvenirs gravés à jamais | Manley nommé leader transformationne l Et plus…

En vedette: Don Jackson

Tous les champions contribuent au sport du patinage artistique, mais cet athlète a modifié le sport de manière significative. Dans cette édition du balado des anciens, notre plus grand champion, Don Jackson décrit sa vie de patineur avant, pendant et après son triple Lutz historique en 1962. De la reconnaissance du patinage international et locale… la vie de Don a été consacrée à le patinage et les personnes qui l’ont soutenu dans sa quête pour être le meilleur à tous les niveaux. Profitez a écoutez Don alors que lui et Debbi Wilkes partagent des souvenirs exceptionnels.

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*Balado uniquement en anglais

Pendant les moments difficiles, la communauté du patinage artistique tient ferme

Par Debbi Wilkes, médaillée olympique et présidente du comité des anciens de Patinage Canada

J’espère qu’au moment de la publication de cette édition du blogue des anciens, de Patinage Canada, nos craintes concernant la COVID-19 (auparavant connue sous le nom de coronavirus) et sa propagation se seront calmées, afin que nous puissions revenir à la normale, bien que je me demande si le monde ne sera plus jamais le même.

Ce matin, à table pour le petit déjeuner, je regarde un monde abasourdi par cette pandémie et par toutes les mesures nécessaires qui sont prises pour nous aider à rester en sécurité et en bonne santé.

Ayant atteint « cet âge » où statistiquement je risque davantage d’attraper le virus, avec mon mari Bruce, qui souffre de dystrophie musculaire, nous prêtons attention aux avertissements et nous nous isolons. Nous avons même nos propres centres d’activités dans notre condominium! Moi, j’aime lire, faire des mots croisés, des sudokus, un énorme casse-tête et tricoter. Bruce aime aussi la lecture, les mots croisés, les jeux d’ordinateur et les émissions de cuisine… ce qui est fou, car il cuisine rarement! Bien sûr, nous restons tous les deux en contact quotidien avec nos familles grâce à Monsieur Google.

Il y a une semaine, le cœur palpitant et la tête qui m’élançaient, je devais prendre la difficile décision d’assister ou non aux Championnats du monde ISU de patinage artistique, qui devaient débuter le lundi 16 mars 2020, à Montréal, au Québec. Est-ce que je devrais me mettre en danger dans un tel contexte international? Et, ma plus grande préoccupation, si je rapportais quelque chose à la maison?

En repensant à ces sept jours — je me souviens qu’à ce moment les fermetures dans le monde n’étaient même pas encore envisagées — l’événement devait toujours avoir lieu avec des milliers d’heures consacrées à la planification, des comités organisateurs, bénévoles, concurrents, entraîneurs et officiels se dévouant aux performances devant les partisans sur place et dans le monde entier, les détenteurs de billets ayant dépensé des milliers de dollars pour y assister et des millions de dollars étant voués à la production d’une expérience inoubliable des championnats du monde.

Les membres du Programme des anciens, comme moi, étaient impatients de renouer nos amitiés, de prendre part à de remarquables événements sociaux organisés pour nous, de célébrer l’histoire du patinage qui a connu un franc succès au Canada et à laquelle nous avons tous contribué, ainsi que de regarder sur place l’évolution de cette génération d’athlètes qui ajouteraient à cette histoire.

Je me tourmentais à l’idée de quoi faire. Ce n’est que maintenant que je me rends compte qu’en même temps, Patinage Canada, l’ISU et la province de Québec étaient confrontés à un dilemme beaucoup plus grand et qu’ils étaient engagés dans un processus beaucoup plus difficile et compliqué pour parvenir à la décision d’annuler l’événement.

Le Fairmont Queen Elizabeth de Montréal était prêt à accueillir le monde.
Le personnel de Patinage Canada photographié ici à Montréal après l’annulation de l’événement

Ce fut un jour triste, mais historique. La décision était logique, surtout compte tenu de la situation mondiale actuelle et de la tentative de contrôler et de combattre le virus.

La seule autre occasion dont je me souviens que l’événement ait été complètement annulé, autrement qu’en période de guerre, il n’y avait pas de virus. C’était il y a près de soixante ans, en 1961.

La ville de Prague, en Tchécoslovaquie, était l’hôte pour la première fois dans l’histoire moderne, alors que l’événement devait se tenir derrière le « Rideau de fer ». J’étais probablement trop jeune pour comprendre les ramifications politiques de tout cela, mais j’avais bien conscience que c’était IMPORTANT.

Une partie de l’équipe canadienne, Guy Revell et moi-même, Otto et Maria Jelinek et quelques autres étaient déjà arrivés à Prague et attendaient à l’aéroport l’atterrissage de nos amis de l’équipe américaine. Quelques minutes plus tard, nous avons appris l’horrible nouvelle que leur avion s’était écrasé à Bruxelles, aucun survivant.

Et, le monde est resté figé.

Si je me souviens bien, malgré que nous ayons essayé de continuer notre entraînement, plusieurs jours se sont écoulés avant que nous connaissions tous les détails (pas d’Internet et très peu de téléphones à Prague, dans les années 60) et sachions que l’événement avait été officiellement annulé. Ce fut une horrible tragédie qui s’est abattue sur les États-Unis et le monde du patinage tout entier.

Cette fois, bien que nous soyons tous naturellement déçus de la tournure des événements et d’avoir raté notre compétition préférée de l’année, poursuivre dans cette voie aurait été difficile. En seulement une semaine, nous avons appris l’impact dévastateur de la COVID-19. Tandis que le nombre de cas et de décès ne cesse d’augmenter, je suis reconnaissante que nos organismes organisateurs s’intéressaient moins aux médailles et aux revenus et plus à la protection du bien-être de la communauté du patinage, quel que soit le rôle qu’ils doivent jouer.

Les Championnats du monde ISU de patinage artistique 2020 laisseront une page vide dans les livres d’histoire, mais je suis convaincue que même sans cet événement prestigieux, les athlètes, les organisateurs et les associations de patinage continueront à propulser le sport vers de nouveaux sommets.

Les Championnats du monde ne se tiendront pas au Canada l’an prochain, mais je compte néanmoins y assister!

Kurt Browning – Divertissement amusant!

Dans un article récent sur les médias sociaux, Kurt Browning a partagé des vidéos et un message amusants dans l’espoir de remonter le moral de tout le monde en ces temps difficiles.

« Je m’entraîne seul tout en portant le costume et le chapeau de motoneige rétro de mon père. Les deux sont des années 1970. Le patineur est des années 1960. »

Suivez Kurt sur Instagram à kbonice

Elvis Stojko – Documentaire »Beyond the Ice »

Le 18 février, dans un article sur les médias sociaux, Elvis Stojko a annoncé un documentaire sur sa vie personnelle qui sera disponible sur ses plateformes sociales.

Ceci est la bande-annonce officielle d’une série documentaire sur ma vie personnelle, où aucun rêve n’est trop grand à poursuivre et aucun défi trop difficile à surmonter. Rejoignez-moi dans cette série en plusieurs parties alors que nous explorons ma vie personnelle et professionnelle en dehors du patin et découvrir qui je suis – « Beyond the Ice ».

Le documentaire est créé, réalisé et produit par Peter Marcelli @petermarcelli / www.petermarcelli.com

Vous pouvez regarder la bande-annonce et le premier épisode ci-dessous et / ou en visitant les plateformes sociales d’Elvis Stojko @stojko.elvis (Facebook) et @elvistojko (Instagram)

*Vidéos uniquement en anglais

Des souvenirs gravés à jamais

Lynne Dey et Pam Chislett

Par Pam Chislett, officiel international à la retraite

Après le souper des officiels de Skate America (où on m’a présenté un beau bouquet de fleurs, qui a été accompagné d’un discours très apprécié de Leanna Caron, présidente de Patinage Canada, me disant adieu au nom de Patinage Canada), on m’a demandé de partager certains de mes souvenirs de patinage pour le blogue des anciens. J’ai accepté, mais je voulais attendre d’avoir exercé mes fonctions aux Jeux olympiques de la jeunesse de 2020, ma dernière affectation internationale à titre d’officielle de Patinage Canada.

Leanna Caron, présidente de Patinage Canada et Pam Chislett

Eh bien, le temps est venu. Il est difficile de savoir par où commencer alors commençons par le commencement.

Parfois, quand nous nous réunissons entre officiels de patinage, nous nous mettons à parler de nos débuts dans ce rôle. J’ai d’abord été initiée au patinage artistique par le biais d’un spectacle sur glace, probablement celui d’Ice Capades, alors qu’un camarade de classe de mon père faisait partie de la distribution.

Nous vivions à Chicago à l’époque et je me souviens que quelques jours après le spectacle, l’ami de mon père est venu, m’a emmené sur une patinoire extérieure et a commencé à m’apprendre à patiner. Nous sommes ensuite déménagés à Edmonton où, comme par hasard, je vivais juste en face d’une patinoire extérieure. M. Edy (le responsable de l’entretien de la glace) et moi sommes immédiatement devenus de très bons amis, car je vivais pratiquement à la patinoire. J’ai suivi des cours de ligue communautaire et, un jour, Gordon Linney m’a vu patiner à notre carnaval local et a abordé mes parents pour me donner des leçons privées. Ce fut là le début de l’histoire. Au fil des ans, ce fut tellement merveilleux de rencontrer Gordon à des compétitions. Un homme si gentil et bienveillant.

J’ai gravi les rangs de la compétition et à l’âge 16 ans, John Vipond, père d’un patineur et officiel, m’a demandé si j’aimerais devenir juge. J’ai dit oui et M. Vipond a commencé à m’encadrer et m’a appris le métier. Mme Helen Welsh m’a aussi aidé. Plus on tard, Dennis McFarlane s’est intéressé à moi et j’ai gravi les échelons. Je me souviens d’avoir été ravie qu’on me rembourse le kilométrage, quand je me suis rendue en voiture à Drayton Valley et à d’autres endroits du genre pour exercer mes fonctions de juge.

À cette époque, un jury se composait de trois juges, de sorte que ceci devenait une activité sociale une fois que les tâches de notation étaient terminées. Passant aux rangs nationaux et internationaux, je me souviens comment Benoît Lavoie, Audrey Williams, Jack Greenwood, Jane Garden, Joyce Hisey et Ann Shaw m’ont tous aidé avec les examens et les rapports, entre autres. Je me souviens surtout d’un événement où Jane Garden était mon arbitre et j’ai reçu un rapport d’elle, rédigé avec cette minuscule écriture soignée, où elle signalait comment je pouvais m’améliorer, mais faisait de nombreux commentaires encourageants et positifs. Comme j’étais très intimidé par Jane à l’époque, ces commentaires m’ont fait chaud au cœur.

À ce moment, de nombreux stages spéciaux et séminaires nous aidaient à approfondir notre connaissance du sport. Les séminaires de patinage en couple de Kerry Leitch, les séminaires de danse de Dennis McFarlane et les séminaires d’Ann Shaw, où sa profonde compréhension et sa connaissance de la danse étaient si manifestes et Joyce Hisey avec son immense amour de la vie et du plaisir, allié à ces vastes connaissances – tout cela faisait en sorte qu’il était très spécial de faire partie du groupe.

Je crois que j’ai amorcé mon parcours à l’échelon international en même temps, à peu près, qu’Elizabeth Clark et Sally Rehorick. Sally et moi nous connaissions, car nous avions toutes les deux patiné au Royal Glenora Club (et elle m’avait battu à notre compétition universitaire). Je pense que nous avions toutes été des juges stagiaires à des championnats canadiens. Il y a tellement de bons souvenirs de moments passés avec ces deux femmes. Les voir exercer leurs fonctions aux Jeux olympiques m’a rendue fière d’être aussi une officielle.

Puis, mon premier événement international.

En comparaison d’aujourd’hui, j’avais attendu très longtemps pour ma première affectation – au moins deux ans. Inutile de dire que je devenais un peu impatiente. Quoi qu’il en soit, c’est arrivé et avec très peu de préavis, 7 jours en fait. Skate America avait lieu à Dallas, au Texas, et les organisateurs avaient besoin d’un autre juge de danse. Donc, c’était enfin mon tour!

Je n’aurais pas pu demander de meilleures compagnes pour m’apprendre le métier – Susan Heffernan, Margie Sandison et Mary Pearson. Mon avion avait été le dernier à atterrir lors d’un orage violent. L’eau se déversait dans les rues et des voitures et camions étaient abandonnés à cause des inondations. Il n’y avait personne pour me rencontrer, mais j’ai trouvé comment me rendre à l’hôtel, remerciant le ciel que j’étais au moins quelque part où je comprenais la langue. Notre équipe canadienne de danse était formée de Josée Piché et Pascal Denis.

Outre l’exaltation de juger une équipe canadienne à une compétition internationale et de voir des patineurs d’autres pays, mon souvenir le plus vif était la « table ronde ». Mes collègues m’avaient informé qu’il était probablement dans mon intérêt de ne parler que si on me parlait. Cela s’est avéré être un bon conseil, car mon instinct était de défendre l’un des juges qui était sévèrement critiqué par l’arbitre, d’une manière pour moi qui ne témoignait pas vraiment du respect professionnel d’un autre officiel. Je suis tellement heureuse que l’environnement de ces réunions se soit amélioré au fil des ans. Ce fut très révélateur pour moi et un peu choquant. Mais j’ai survécu.

Un Grand Prix à Ostrava a été ma première affectation internationale en Europe.

Le souper des juges différait un peu de la norme. Les hôtes avaient organisé un brunch avec un collège local de technologie minière. Nous nous étions joints à leur cérémonie de remise des diplômes. On nous avait emmenés dans une salle où il y avait des tables formant un grand carré autour de l’extérieur de la pièce. À une extrémité, il y avait les professeurs d’université et quelques étudiants – tous portant l’habit traditionnel pour l’exploitation minière. Il était tout à fait évident, par les toasts à cette extrémité des tables, qu’ils avaient déjà beaucoup célébré. Les juges se sont assis et ont écouté poliment les discours des hôtes locaux et du personnel du collège minier. On nous a servi un bon repas et, à la fin, nous avons ensuite été invités à participer à une cérémonie pour devenir un houilleur honoraire. Il fallait sauter par‑dessus un baril de bière tout en portant le manteau traditionnel, puis vider une chope de bière après avoir réussi le saut, un peu comme la cérémonie de screech pour devenir un Terre-Neuvien honoraire. Et, ce fut enregistré sur bande vidéo. J’ai toujours la bande, mais je ne l’ai jamais regardée en raison du format européen qui n’est pas compatible avec mon appareil. Dans l’ensemble, ce fut très généreux de la part des hôtes de partager une telle célébration unique, avec des officiels qui leur rendaient visite. Un événement bien apprécié de tous et certainement mémorable!

Dans une autre ville européenne, Liberec, en Allemagne, lors de la finale du GPJ de la saison 2006‑2007, j’ai eu la chance de faire partie de l’équipe canadienne. Kaitlyn Weaver et Andrew Poje concouraient à leur deuxième GPJ ensemble, après avoir fait équipe en août 2006. Je crois qu’Andrew s’était coupé la jambe en Chine et avait ensuite dû venir directement en Allemagne pour le deuxième GPJ de l’équipe. Comme il arrivait parfois à cette équipe, ils ont raté la médaille d’argent par la plus étroite des marges. Et, ceci alors qu’Andrew patinait avec de nombreux points de suture à la jambe. Après la compétition, j’ai eu le plaisir de tenir la lampe de poche pour éclairer la plaie, pendant que le médecin de l’équipe enlevait les points de suture.

Mes premiers Championnats du monde juniors ont commencé par un peu de stress. Mon mari avait oublié de venir me chercher à la maison, ce qui m’a mis en retard pour mon avion et a retardé l’arrivée de mes bagages, causant quelques moments stressants avant la compétition.

Mais, ce qui était le plus mémorable de cet événement était l’installation. C’était une installation, en grande partie en bois, située dans un parc. L’installation avait une aire de ski alpin, un anneau de patinage de vitesse dont le centre était aussi inondé pour offrir une patinoire d’entraînement aux patineurs artistiques. C’était en quelque sorte une tente très étrange. Et, je pense qu’il y avait aussi une piste de go-karts jointe à la patinoire. Jack Greenwood et Sue Blatz étaient les deux autres juges canadiens – tous deux accordant un grand soutien à cette « débutante ». Il n’y avait qu’une seule sortie et pour se rendre à la salle des juges il fallait traverser la foule (bien qu’il y ait peu de spectateurs, l’endroit était parfois bondé), puis il fallait gravir un escalier étroit et raide qui donnait l’impression de monter au grenier. Je me souviens de m’être demandé ce qui se passerait s’il y avait un incendie. Quoi qu’il en soit, le patinage à cette compétition a été très mémorable, car c’était les premiers championnats du monde juniors de Tessa Virtue et Scott Moir, juste avant que l’équipe change d’entraîneur, de Paul McIntosh à Marina Zoueva. Lauren, la fille de Jean Senft, concourait aussi à cet événement, ce qui rendait la compétition très excitante. J’ai entendu quelques années plus tard qu’en fait l’installation avait brûlé! J’espère qu’un matériau moins inflammable a été utilisé pour la rebâtir, mais avec la même ingéniosité hollandaise!

Ne pas vraiment être bilingue est un inconvénient lorsqu’on vient d’un pays bilingue. J’ai bien essayé d’apprendre le français, au fil des ans, mais mon échec final qui a mis fin à mes tentatives de le parler s’est produit à l’un des derniers GPJ tenus à Saint-Gervais.

J’avais tellement entendu parler des voyages à Saint-Gervais et Oberstdorf au fil des ans, mais je n’y étais jamais allé. Être affecté à la partie du voyage à Saint-Gervais était très spécial pour moi à cause de cela. J’étais donc dans un charmant café français avec Annie Barabé et son équipe d’entraîneurs, commandant un sandwich au jambon « Vitement, s’il vous plaît ». Qu’est-ce qu’on m’a apporté? Une boisson à la crème de menthe. J’imagine que mon « vitement » avait été traduit, à cause de mon piètre accent, par « menthe ou mint » – pas de sandwich. Annie et moi avons juste ri, mais je n’ai pas essayé à nouveau de parler français.

Un de mes moments les plus mémorables de mes aventures en Europe de l’Est était un voyage fait au printemps pour le Trophée Triglav.

Nous étions hébergés à Kranska Gora, une station de montagne qui est l’hôte des courses de ski de la Coupe du monde. Le trajet pour se rendre à Jesenice, où la compétition avait lieu, prenait environ une demi‑heure. Le conducteur de l’autobus semblait passer une grande partie de son temps dans le bar, pendant la journée, de sorte que les trajets de retour à la station de montagne étaient parfois stressants. La compétition se déroulait littéralement de l’aube au crépuscule, de la nourriture étant apportée aux juges qui mangeaient tout en jugeant.

Un jour, après le trajet stressant de retour à l’hôtel, une visiteuse inattendue a frappé à ma porte. C’était Marina Zoueva avec une copie signée du livre de Katerina Gordeeva, intitulé My Sergei, un cadeau très spécial. Puis, pour couronner le tout, le fils de Marina, Fedor Andreev, a donné un récital de violon sur la terrasse de l’hôtel. Avec le coucher du soleil à l’arrière-plan des montagnes accompagné de la belle musique et de l’excellente compagnie, ce fut un moment inoubliable. En passant, Fedor concourait dans le groupe des garçons de niveau novice avancé et il a dû ajouter une séquence de pas en position arabesque à son programme – quelque chose qui n’était pas inclus dans son programme canadien. Inutile de dire qu’il s’est très bien adapté et a remporté une médaille dans l’épreuve.

Je me souviens plus récemment d’une séance d’entraînement de danse sur glace, aux Championnats des quatre continents. Piper Gilles et Paul Poirier avaient répété leur programme Vincent, tandis que Kaitlyn Weaver et Andrew Poje avaient exécuté leur programme Starmania. J’étais assise loin du reste des membres du jury et j’ai simplement ressenti la beauté et la complexité des deux programmes qui m’ont profondément émue. J’ai dû lever le menton pour empêcher les larmes de couler sur mon visage. Puis, Carol Lane m’a vue rapidement sécher mon visage. Elle a rapidement compris ma « faiblesse », puis m’a adressé un sourire compréhensif.

Il y a beaucoup de petits moments dont je me souviens avec émotion – me promener à la place Gdansk avec Paul Wirtz et ses patineurs, tandis que Paul essayait de faire sourire les autres personnes à cet endroit, être assise dans un café en plein air en Pologne avec Michael Jiranek et Paul McIntosh, de nombreuses sorties agréables avec David Islam et son fils Mitch, ainsi que beaucoup d’autres de ses patineurs, partager des moments spéciaux avec les chefs d’équipe Petra Burka, Louis Stong et Marijane Stong, me trouver dans un taxi avec Cynthia Phaneuf et Jessica Dubé à 8 heures du matin au Japon, pensant qu’elles avaient plus de style à leur jeune âge que je ne pourrais jamais en avoir, rire aux éclats de notre gamme d’imperméables avec Sheena Meurin et Joe Inman durant une marche de la patinoire d’Obertsdorf à notre hôtel – et je pourrais continuer encore et encore.

Ma dernière compétition internationale a été les Jeux olympiques de la jeunesse, en Suisse. Quel merveilleux événement auquel participer. Beth Crane et Karen Butcher étaient les autres officielles canadiennes. Et, Leanna Caron a réussi à assister à une grande partie du patinage, donc c’était fantastique de passer du temps avec elle.

Lausanne a fait sienne cette compétition! Il n’y avait guère d’endroit, dans toute la ville, où les bénévoles n’étaient pas visibles – prêts à aider de toutes les façons possibles. Le centre-ville grouillait d’activités pour permettre à tout le monde d’essayer les différents sports. Karen Butcher et moi avons découvert une nouvelle façon de regarder le patinage – assises dans des chaises de jardin de marque Coca-Cola, à l’extérieur en soirée, tout en buvant du vin chaud et regardant l’épreuve de danse libre, récemment jugée, sur un grand écran extérieur (que j’avais jugé en réalité quelques heures plus tôt).

L’esprit de ces Jeux était un esprit d’espoir, partageant la joie du sport et des réalisations, tout en rencontrant des athlètes et des officiels du monde entier.

Pour terminer, je tiens à remercier tous mes collègues, bénévoles, Patinage Canada, les patineurs, les entraîneurs et les chorégraphes d’avoir joué un rôle aussi vital dans l’ajout de cette dimension à ma vie. L’un des juges à mon dernier événement international, les Jeux olympiques de la jeunesse de 2020, a mentionné le nombre de pays où il avait jugé au fil des ans. Je ne les ai jamais comptés, mais c’était certainement beaucoup et un plus grand nombre que je n’aurais jamais visité moi-même.

Comme dirait mon père : « Ce fut merveilleux! »

Pam Chislett et Karen Butcher

Les Prix Inspiration de la Fondation Royal Ottawa honorent Liz Manley et ses collègues de la santé mentale

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G-D: Tom Manley avec sa partenaire, Marie Boivin, qui siège au conseil d’administration de la Fondation royale d’Ottawa pour la santé mentale, et la sœur de Manley, récipiendaire du prix Inspiration Liz Manley, et son mari, David Rosen, lors du gala des Prix Inspiration. Photo de Caroline Phillips

« Inspirer tous les Canadiens à vivre la joie du patinage »

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